Astérix et Le Griffon : c’est succulent!

 

                                                                


Astérix et le Griffon

Textes de Jean-Yves Ferri

Dessins : Didier Conrad

Les éditions Albert René

48 p

En ce mois d’octobre où la grisaille fait son apparition, rien ne vaut Astérix pour nous remonter le moral. Presque né avec les aventures du petit gaulois, j’y suis férocement attaché, et plus encore, depuis le départ en l’année d’Albert Uderzo que nous avions eu la chance de rencontrer il y a fort longtemps pour : La rose et le glaive. Depuis sa reprise par le tandem Ferri/Conrad, tout le défi, est de garder bien vivant l’esprit potache, qui va plaire aux enfants, les jeux de mots pour les plus grands, l’histoire évidemment, sans d. nature l’esprit qui émane de ce petit village gaulois, qui résiste depuis toujours ; a l’envahisseur romain. Au fil des parutions, Astérix et son inséparable ami : Obélix, sans oublier le chien Idéfix, écologiste avant l’heure, se sont promenées en Espagne, en Angleterre, chez nos amis les Vikings et même au Nouveau Monde. Bénéficiant d’un titrage extraordinaire de plus d’un million et demi d’exemplaires, avec tous les petits accessoires qui accompagnement cette parution, autant dire que l’opération est majeure, comme ce voyage dans une contrée bien lointaine.

                                                        


Griffon : quel est ton secret ?

Au palais de César, qui cherche toujours un trophée ou une idée pour divertir son peuple, Terrinconus (jolie caricature du romancier Michel Houellebecq), géographe de métier, lui suggère de s’emparer du Griffon. Cette bête mythique : mi-aigle, mi-lion, fera donc la fierté du maître de Rome, mais encore, faut-il la trouver ?  Par les écrits de l’explorateur Trodéxès de Collagène (belle trouvaille), une colonne de Romains, part vers cette « terra incognito » avec en tète : le centurion Dansonjus (croquis du garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti) et le gladiateur vedette : Jolicursus À mille lieux, notre bon druide Panoramix, enrhumé, part secourir son ami Chaman Cékankondine, avec bien entendu : Astérix, Obélix et Idéfix. Très évolué, le peuple des Sarmates a depuis longtemps compris ce qu’est la division du travail : les femmes vont à la guerre et les hommes préparent le repas et s’occupent des petits en garde alternée. 

                                                             


Maintenant que la table est mise, qu’avons-nous pensé de cette nouvelle aventure ? E bien, c’est franchement réussi et délicieux. Petits et grands, retrouveront l’esprit des pères fondateurs, avec de bons jeux de mots, des références actuelles : Fakenius, soldat romain qui croit que tout le monde lui ment, un centurion qui se demande si la terre est plate, vielle croyance ancienne qui a encore des échos aujourd’hui, puis des personnages hommes/femmes au caractère bien trempé. Toujours avec le sourire, nous avons accueilli : Astérix tel le Griffon, les bras ouverts.



Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Les bandes dessinées de l’année 2023

Du grand Ken Follett

Les coups de coeur de l’année 2023