Sacré Léane, une belle découverte !
Je ne sais pas si vous
suivez les aventures de l’ex-policier Victor Lessard, mais avec Léane
Cohen, création de la romancière Julie Rivard, nous sommes presque en présence de
son double. N’ayant pas lu l’affaire Eva Beck que nous retrouvons en filigrane
dans l’affaire Léane Cohen( Hugo éditeur), je fus donc agréablement surpris. Respectant les
codes du roman policier, bien documentée avec un style percutant qui se rapproche
inévitablement d’un téléfilm, Julie Rivard nous surprend avec une héroïne
pugnace, « mal engueulée » dans un univers d’hommes, puisqu’elle est
inspectrice spécialisée en incendies criminels.
Courir
après l’inexplicable
Après une série
d’incendies dont les victimes n’ont aucun lien entre elles, la police en perd son
latin tout comme Léane. Malgré sa ténacité, elle fait appel au sergent –détective
Henrik Hensen, mal en pont et reclus dans un poste de police, loin du bruit de
la ville et de son ex-conjointe qui est emprisonnée. De fil en aiguille, c’est Léane qui va
devenir la cible du tueur et notre bon Henrik va habilement la soutenir, sans
toutefois vous en donner la suite quand même. Roman purement montréalais, cooptant
humour avec beaucoup de sérieux dans les phases opérationnelles, Julie Rivard
nous offrir un très bon « frileur » comme disait bien notre regretté ami Michel
Lebrun. En cette nouvelle dame du polar, il y a un peu de vous et nous. Elle ne mâche pas ses mots, défend son bout
de terrain, peut-être, perspicace à souhait, comme entêtée au possible.
Vraiment, c’est une très belle découverte et soyez sans crainte, elle sera au Salon
du livre de Montréal.
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