Le crépuscule du cow-boy
Comme me le mentionnait
si bien Leif Tande (Éric Asselin) en entrevue, "j’ai conçu le triptyque de
Rédemption écoutant Ennio Morricone ".
Et nous pouvons le croire ! De ces
aventures, tout à fait atypiques autant par le cadrage que par le dessin, qui
fait parfois une page entière, l’univers jours onirique de Leif Tande se
rapproche plus du conte philosophique pour les grands enfants, mâtiné : Du
Bon, de la brute et le truand.
N’ayant pas lu Morlac qui fut un succès, j’étais
donc en terrain vierge. Concepteur de jeux vidéos et papa poule avec deux
enfants, il est loin des sombres pensées qui anime son personnage Mike, cowboy
déchu, mais aussi, archange St-Michel qui va faire d’étranges rencontres au
cours de son périple. : « J’ai commencé à travailler sur Rédemption en
2009 et j’ai tout de suite vu un roman gothique
dans sa conception avec l’Ouest
américain comme toile de fond. « Même si « mon alcoolique » est
descendu sur terre pour faire le bien, tout ce qu’il rencontre est loin d’être
joyeux. Des paysages décimés, la guerre, bref, il a du travail à faire ».
J’ai évoqué un conte philosophique : « En partie, c’est une vision de
notre monde qui ne va pas nécessairement pour le mieux ».
Pour sortir des cadres
habituels de la bande dessinée, promenez-vous dans cet Ouest un peu délabré
comme fantasmagorique en débutant avec : La maladie et la guerre, la famine
et la mort et Les cercles et le fond.
Au graphisme époustouflant, nous
ajouterons que la trame narrative l’est tout autant.
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