La Havane au temps des amours
Dieu
n’habite pas La Havane
Par
Véronique Grisseaux et Arnaud Floc’h
Tiré
du roman de Yasmina Khadra
Michel
Lafon
102
p
Avec ses couleurs et le rythme qui se dégage de cette bande dessinée, le roman du même titre de Yasmina Khadra devint plus joyeux, malgré la peine d’amour de notre protagoniste. En ces temps difficiles où voyager relève de la course au vaccin et même du masque, cette plongée dans l’univers cubain
s’avère donc réjouissante. L’histoire qui évoque le passé et le présent de cette ile raconte le brusque départ de Don Fuego qui chante dans les bars de La Havane. De la gloire d’antan, il reste peu chose, et plus encore, le Buena Vista
ferme ses portes pour être reconverti en lieux pour touristes de passage.
Ne sachant faire autre chose, celui qui fut initié au chant par son père, admirateur de Beny Moré, « le barbare du rythme »
essaie de trouver une issue, mais, en
vain. Au hasard d’une promenade, il croise le regard de Mayensi, jeune fille
sauvage dont il va s’amouracher, à ses risques et périls. Sans être fleur
bleue, cette histoire de cœur un peu empoisonnée nous fait voyager dans le
temps et le présent surtout ! De, ce Cuba qui fait le bonheur des touristes,
mais moins d’un peuple qui se bat contre les privations ainsi qu’un régime
autoritaire qui lâche peu de lest, cette bande dessinée musicale nous fait
oublier pour in instant, le froid et la pandémie, tout en rêvant.
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