Un pouding avec ça ?
Astérix
et Cléopâtre
René
Goscinny
Albert
Uderzo
Édition
limitée 16 pages
Hachette
64
p.
En pleine polémique sur
ces livres qui ont été brulés, est-il juste de parler de cette nouvelle édition
d’Astérix et Cléopâtre que oui ! Goscinny et Uderzo, raciste, eurocentriste,
ils doivent se retourner dans leurs tombes ces deux géants de la bande dessinée
qui ont faire rire et appris à lire à je ne sais trop combien de générations,
dont la mienne. Comme disait le regretté Michel Audiard : « Les
cons, ça ose tout et c’est assez qu’on les reconnait ».
La
plus grande aventure
Le 28 novembre 1963, et, pour gentiment, parodié le film de Joseph L.Mankiewicz, Albert Uderzo et René Goscinny annonçait dans le no 214 du journal Pilote : « 14 litres d’encre de chine, 30 pinceaux, 62 crayons… et 67 litres de bière ont été nécessaires pour sa réalisation », soit la plus grande aventure qui n’ai jamais été dessinée".
Cette édition spéciale que vous allez tenir entre vos mains, un peu avant de le glisser sous l’arbre de Noël aux générations futures, comprend donc 16 pages qui illustrent ;la genèse de nos Gaulois en Égypte. Avec moult clins d’œil : Le nez de Cléopâtre, des perles historiques (les perles de vinaigre dabs le vinaigre, le voyage de Bonaparte en Égypte) ou des sources historiques pour ce qui fut des hiéroglyphes ou de la traduction simultanée (!!!) , rien ne fut, laissé au hasard. Des multiples traductions d’Astérix, comme quoi il n’est pas si nocif que cela pour la santé de nos enfants, à Amonbofis qui lit les aventures de Chéri-Bibis ou Isis de mon cœur dans le Pharaon Soir, l’équivalent du plus puissant journal de l’époque : France –Soir, vous découvrirez l’envers du décor . Cette histoire magique, truffée de jeux de mots, sans oublier, le dessin animé qui catapulta un certain pouding
ou les plaisirs de la table avec : quand l’appétit va tout va,
est encore
un régal, plus de 60 ans après sa parution. Vive la potion magique qui éloigne
du sectarisme.
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