Et grand-père avait raison

 

                                                                     


Chasseurs de sorcières

par Fabrice Forestier

Et François Lapierre

Glénat jeunesse

190 p

En ces temps de rentrée scolaire, il est beaucoup de classiques et de lectures. Oui, Jules Verne, Maupassant, Michel Tremblay ou Gabrielle Roy sont nécessaires. Mais au travers de ces textes obligatoires, parce qu’ils sont le sel de la compréhension de monde aussi diverse, nous conseillons fortement aux professeurs d’y glisser : Chasseurs de Sorcières. Juste pour pimenter un peu le goût de l’aventure, du mystère et des histoires de grands-parents.

C’est avec un bonheur que je dissimule mal, que j’ai passé deux jours en compagnie de l’écrivain Fabrice Forestier (que je ne connaissais pas du tout) et du dessinateur François Lapierre pour qui j’ai une grande admiration.

Chasseurs de sorcières, est un conte qui m’a rappelé les mythes et légendes que je dévorais tout jeune, surtout celle de Marcel Pagnol avec l’âme à la mémoire longue et l’élixir du Père Gaucher (pas plus que trois gouttes).

                                                                    


                                                    

Les histoires fabuleuses de grand-père

Tout débute en France ou Vincent Courage, issu sans le savoir d’une longue lignée de chasseurs de sorcières. Il écoute les histoires de Gaspard le Gaillard, son grand-père à l’Imagination, disons fertile.

Dans les immenses forêts du Québec avec son compagnon Jack Lachance, vérifiable colosse trappeur, et son frère de sang Anak, amérindien qui possède Le Don comme ses complices, la traque aux esprits se meut en un combat intense. Des récits oniriques, peuplés d’animaux intelligents, de croyances ancestrales et plus encore, d’amitié sincère.

Prenant à part son petit fils, Gaspard le Gaillard va lui raconter l’histoire de son père ainsi que de la sienne, et comment il a parcouru les forêts du Québec dans des affrontements homériques.

Parce que les sorcières qui n’avaient pas de chapeaux pointus comme dans le magicien d’Oz, se réveillent au printemps (le froid les faisant figer). Tout est finement amené dans ce conte qui connaîtra une suite. Naviguant, entre le fantasmagorique, l’attachement sincère jusque dans la mort (mais l’esprit vit dans une étoile filante), Chasseurs de sorcières est sans contredit l’une des plus belles surprises de cette jeune rentrée littéraire.

Vincent, comprendra rapidement que lui aussi à un rôle à jouer dans cette quête, en devenant ami avec une sorcière !

Quel retournement.

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