Le vrai du faux

 

                                                                        


L’homme sans nom

de Jack Beaumont

Michel Lafon

423 p

Ancien membre de la DGSE, Jack Beaumont vit maintenant en Australie. Pour des raisons de sécurité évidente, nous pensons que c’est un nom d’emprunt. Avec L’homme sans nom, il livre en partie ce que fut son travail, mais de manière romanesque. À mille lieues du tandem Ian Fleming/James Bond, et beaucoup plus près de ce que fit John Le Carré, mais ne version 2.0, L’homme sans nom est un fascinant thriller qui demande une certaine acclimatation.

Dans les premiers chapitres, vous allez faire connaissance avec Alec de Payns. Homme aux multiples identités, il est celui a qui ses patrons confient les opérations les plus risquées. Bon père de famille, il mène en quelque sorte une double vie, comme bien des espions jusqu’au jour, ou une mission en Sicile ne tourne pas à son avantage.

Parce qu’il y a une taupe dans leur équipe, un mouchard en quelque sorte, tout le monde a failli y passer. Au sein de ces services de l’ombre, nous comprenons rapidement que c’est un tremblement de terre qui secoue l’organisation.

Une enquête va s’ouvrir à l’interne et les cadres supérieurs vont gentiment demander à Alec de devenir informateur pour ne pas lui avouer qu’il sera un délateur.

Tout est feutré sans jamais omettre l’action qui se transportera au Pakistan ou des armes chimiques sont produites par le biais d’une société agricole. Un thriller multiple, planétaire ou la raison d’État se confond avec celle des hommes qui croient encore à leur métier.

Efficace et brillant, il est aussi le reflet de notre époque bien troublée.

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