Des tableaux vénéneux!

 

                                                                

Points de fuite

De Martin Michaud

Libre Expression

472 p

En cette rentrée littéraire et à un mois du Salon du livre de Montréal, «  les gros canons »  arrivent. En plus du nouveau Michel Jean : Qimmik, 

                                                      

dont vous parlerons prochainement, parce que touchant à tous les points de vue, Martin Michaud s’invite dans vos chaumières. Maître du roman à suspense et père du policier/détective Victor Lessard

                                      

qui fut porté à l’écran, Points de fuite s’annonce comme une trilogie tout aussi trépidante.

Quittant le bitume de Montréal, l’auteur incite ses lecteurs « /lectrices à découvrir la très belle région de Baie St-Paul ou un affrontement couve entre deux familles dont le lien est le vol, le recel et la contrefaçon de tableaux.

Mais tout commence en 1972 quand le «  casse du siècle » fut réalisé au Musée des Beaux-arts de Montréal avec à la clé : 18 tableaux volés et jamais retrouvés. 

                                            

Vingt ans après comme dans Les Trois mousquetaires, les tribus Lazare et Savoie en paient encore le prix pour des motifs que vous allez découvrir au fil de ce roman trépidant qui emprunte aux codes d’une formidable série télévisée.

Chez Les Lazare, le crime est une histoire de famille. Un empire avec des alliances qui s’étend sur tous les continents. Chez Les Lavoie, le pivot est Bernard. Un homme discret, artiste de génie dont la vie domestique n’est plus que l'Ombre d’elle-même.

Un lien pourtant réunit ces deux clans. Un tableau qui s'est évanoui et une entourloupe de la part d’un frère de la famille Lazare, qui a, semble-t-il disparu.

Alice Lavoie, policière de son état sera lourdement marquée par la perte de son coéquipier qui aurait pu devenir son ami de coeur. Pis encore, sa petite sœur a été enlevée et une course poursuite s’engage.

Secrets inavouables

Au fil de  ce suspense rondement mené, parfois avec un peu trop de personnages, Martin Michaud, tisse une toile efficace, disons redoutable. Du trafic d’art à ce tableau disparut et des faux-semblants aux histoires de famille, les rebondissements sont légion.

Un roman policier solide, étoffé dont nous attendons impatiemment la suite.