Ce fut un homme tranquille

 

                                                                       


Charlie Watts

l’anti rock star

De Paul Sexton

Harper& Collins

382 p

Je n’ai jamais vu les Rolling Stones (ces papys du rock qui font de la résistance) et je connais encore moins leur cursus musical. Dans la dernière cuvée littéraire de 2023, un titre attira mon attention, cette biographie amoureuse et passionnée consacrée au batteur Charlie Watts qui nous a quittés en 2021.

                                                


 Loin de frasques du guitariste Keith Richards et de son complice, le chanteur Mick Jagger, Charlie pour les intimes fut un pivot majeur de cette formation ou il officia derrière sa batterie pendant 50 ans.


                                  


Pourquoi Charlie Watts, justement parce qu’il était l’antithèse de la grandiloquence, préférant sa vie de famille qu’il protégeait jalousement, ses collections de batteries ainsi que d’artefacts historiques provenant de la guerre de Sécession et des habits taillés sur mesure.


                          


Un homme sympathique, dévoué, attachant que vous remarquerez au fil des neuf chapitres, écrits par Paul Sexton, qui couvrit la carrière des Stones pendant plus de trente ans dans The Sunday Tinbes, Billborad et The Times.

                                                   


Plus encore pour le passionné de jazz que je suis, Charlie watts aimait profondément le jazz et ses idoles eurent pour nom : `le saxophonsite Charlie Parker, le pianiste Fats Waller, le saxophoniste baryton Gerry Mulligan, sans oublier les chefs d’orchestre : Count Basie et Duke Ellington

                                           


Grand amateur de dessins et de belles voitures (même s’il ne conduisait pas), excentrique à sa manière comme il le dira si bien son complice Keith Richards : « Je vais vous dire ce qu’il était : un putain de gentleman. Façon XVIII siècle ». Ce que ne contredira pas l’intéressé : « j’aurais dû naître en 1810. Je vis comme un propriétaire terrien de l’époque victorienne. Je me lève, je décide de ma tenue, je prends le petit déjeuner et je me promène tel un châtelain. Je vais inspecter les écuries et regarder les chevaux. Nous en faisons l’élevage. C’est ma femme en fait-c’est sa passion. Nous avons des chevaux depuis notre mariage, mais je n’ai jamais monté. En revanche, j’ai des tenues absolument fabuleuses pour l’équitation : des pantalons, et trois paires de bottes. J’ai aussi de vieilles calèches de toute beauté ».

Casanier, il détestait les tournées, bon père de famille et cheville ouvrière d’une formation qui tourna aux quatre coins de la terre.

                                                      


Cette biographie est un délice qui vous fera découvrir un homme discret, musicien exigeant aux mille talents et les Stones bien entendu.

À lire avec musique en arrière-fond évidemment.

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