Oh la belle bleue

 

                                                     

Le combat des chefs

Goscinny & Uderzo

Édition Spéciale 16 pages

65 p

Hachette

En attendant la sortie d’Astérix en Lusitanie, prévue pour octobre, voici une planche inédite !

                                  

                                      

Tandis que nous examinons un véritable classique paru en 1966 et tiré à plus de 600 000 exemplaires, penchons-nous sur les aventures du petit Gaulois, de son ami Obélix, du chien fidèle Idéfix et des irréductibles du village. Les Français ont conquis le coeur de plusieurs générations grâce à ces personnages.

Pourquoi se pencher à nouveau sur cet affrontement singulier, au cours duquel Panoramix, heurté par une pierre levée, a développé des troubles cognitifs et de la mémoire ? C’est ce que le réalisateur Alain Chabat a tenté de faire sur la plateforme Netflix, avec un succès retentissant qui a même convaincu les plus sceptiques que l’esprit du duo Uderzo/Goscinny n’avait pas été trahi.

                                    

J’avais oublié ce combat des chefs. 

                              

J’ai préféré : Le tour de Gaule, Astérix en Corse ainsi que le momentané Astérix en Hispanie avec le chef résistant Soupalognon Y croûton.

                               

En m’amusant et en me remémorant mes huit à dix ans, j’ai relu cette histoire qui mêle la résistance, l’imitation (devenons gallo-romains) et le jeu de mots avec le vaillant légionnaire déguisé en arbre (. il dégage une odeur de poisson, il a l’air d’un soleil pleureur), qui deviendra malgré lui l’objet d’expériences farfelues pour le druide Panoramix, complètement déjanté.

                                   

Retrouvez le pas trop intelligent AplusBegalix, les joies des composés chimiques (du vert au bleu, en passant par le rouge, ou encore le drapeau tricolore), l’inquiétude d’Astérix ainsi que celle du village. Sans oublier la mise en forme épique du chef Abraracourcix, qui doit impérativement participer au combat des chefs.

C’est toujours amusant grâce aux répliques et aux jeux de mots acérés. Cette histoire se terminera inévitablement par un festin et un délicieux sanglier. Et c’est ainsi qu’Astérix est grand pour paraphraser le célèbre chroniqueur Alexandre Vialatte.