John Grisham, la passion des livres sur une île
Loin de la Firme ou de
l’affaire Pélican, l’auteur à succès John Grisham nous offre presque un devoir
de vacances. S’il y a bien une trame policière, Le cas Fitzgerald lui donne
surtout , l’occasion de parler des livres anciens et de son amour profond pour
la chose imprimée. Débutant, sous la forme d’un Donald Westlake avec les
aventures abracadabrantes de son cambrioleur, pas toujours chanceux John
Dortmunder, la trame de cette nouvelle aventure est un casse bien particulier.
Dans la vénérable institution qu’est Princeton, quatre voleurs vont s’emparer
des manuscrits originaux de John Fitzgerald. Sachant que ces écrits valent plusieurs
millions de dollars, pourvu qu’un acheteur soit au rendez-vous, la prise est
belle, mais complexe. Après moult circonvolutions, la prestigieuse université
dévoilera le corps du délit, et le marché du livre ancien s’enflamma.
Une île et ses secrets.
En Floride, état pour
le moins paradisiaque, George Cable est l’heureux propriétaire d’une librairie
qui attire certains écrivains en quête de gloire, beaucoup de vedettes et de
personnes qui veulent se faire voir. Secrètement, le boutiquier est un receleur
de haut vol qui pratique le commerce illicite des livres anciens. Sans Pretre
fiché par la police, bien des pistes convergent vers sa personne, puisqu’il
aurait acheté à prix fort les manuscrits volés. Pour percer le mystère et
entrer dans la tanière du gredin, une compagnie d’assurances aux motifs assez
opaques fait appel à Mercer Mann. Cette jeune romancière, désargentée, acceptera
du bout des lèvres le marché proposé, contre des espèces sonnantes. Sans être une
galéjade, le but de Grisham est de partager sa passion pour ces livres immortels,
à travers une intrigue qui évoque parfois Philipe Delerm et regretté Tom Wolfe.
Tout simplement délicieux !
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