Chaplin prince d’Hollywood : Un aristocrate de celluloïd.
Par Robert Laplante Pendant longtemps Charlie Chaplin m’a laissé de glace. Oui je sais, je suis un horrible béotien ignare. Je préférais plutôt Harold Lloyd et Buster Keaton – ah le merveilleux Mécano de la Générale – que j’avais découvert dans mes années collégiales grâce à Ciné-club , cette émission consacrée au cinéma de répertoire, diffusée pendant des années le dimanche soir sur les ondes de Radio-Canada. Puis soudainement, j’ai été voir Le dictateur quand il avait été relancé dans certaines salles montréalaises quelque part dans les années 90. Et là, sans m’en apercevoir Chaplin m’a séduit comme il l’avait fait plusieurs décennies auparavant avec des millions de spectateurs à travers le monde. Depuis je me délecte avec toujours aut...