Pour six-millions de dollars de café, une virée en Afrique !


                                           
                                   
Donald Westlake fut plus qu’un auteur de romans policier. Né 1933, et, disparu en 2008, il laissa un legs impressionnant, et ce dans toutes les sphères ou presque de l’écriture. Des aventures de John Dortmunder, à celles de Parker qui firent sa renommée, il signa aussi l’aventure cocasse d’un écrivain de roman porno en passe d’inspiration avec : Adios Shéhérazade, des histoires de science-fiction, du fantastique, sans oublier toutes ces œuvres sous pseudonyme (Tucker Coe). Avec Kahawa que je traîne en différents formats depuis sa parution en 1981 (Éditions Mantra) qui vient d’être rééditée chez Rivages, nous entrons de plain-pied dans le roman d’aventures en 1977, sous la férule de l’instable Idi Amin Dada.
Le casse du siècle.
En 1977, la situation est plutôt explosive en Afrique. D’un pays à l’autre, les puissances occidentales par partenaires interposés (entendez les groupes armées ou potentats locaux) se font une guerre qui justifie beaucoup de moyens. Certes, il y a de l’or et des pierres précieuses, ainsi que des minerais, mais, pourquoi ne pas dérober un train qui contient six-millions de dollars de café. Mieux que le Great Train Robbery de Londres, Westlake nous entraîne dans une folle aventure, avec son lot de mercenaires, comme Lew Brady et Frank Lannigan et une pilote de brousse aussi belle que dangereuse. Avec humour ainsi que cet art particulier du suspense, Westlake nous offre un véritable rodéo musclé dans cet Ouganda de 1977, dirigé par un tyran aussi brutal que venimeux. Des histoires d’hommes, de femmes, un soupçon d’érotisme et de politique internationale.
 Et seul Westlake sait percer sans être un géopoliticien, la mémoire d’un continent.

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