Trois énigmes pour Sherlock
Les trois terreurs d’hiver
Sherlock Holmes
Par James Lovegrove
Bragelonne
355 p
Il n’y a pas un moment dans l’année ou je ne replonge dans une des énigmes de Sherlock Homes, création de Sir Arthur Conan Doyle. Plus de cinquante ans passés, et merci à mes parents qui avaient une bibliothèque bien fournie en tous genres, l’univers du violoniste/détective et opiomane à ses heures (la solution diluée à 7 %) reste source de découvertes. Si le Londres du 221B Baker Street a bien changé (exit les cochers, le télégraphe, Moriarty ou Whitechapel), la construction des rébus se déguste avec autant de plaisir sans être enfantine. En préface, l’auteur rend hommage à Jeremy Brett
qui fut l’un un des acteurs personnifiant le limier, mais notre préférence va s’en contredit au tandem Basil Rathbone/
Peter Cushing.
Sans avoir la perspicacité du regretté René Réouven,
le Britannique James Lovegrove s’en tire fort bien. . Passionné par le travail de Conan Doyle, il donne en quelque sorte une seconde vie au plus célèbre des détectives. Si les précédentes aventures m’avaient moins accroché parce que l’univers fantastique nuisait un peu à l’histoire, Les trois terreurs d’hiver sont tout à fait dans le ton.
En ouverture, le bon Dr Watson fouille dans ses carnets et nous met au parfum. De 1889 à 1894, trois personnes sont assassinées, dont un ami d’enfance de Watson. Insistant auprès de Holmes, ce dernier ne se laisse pas prier. Il flotte dans l’air plus qu’un brin de mystère et nous allons rapidement découvrir que ces trois personnes sont intimement liées.
Avec trois touches de surnaturel, un pacte avec certaines sorcières d’antan, l’auteur nous guide brillamment dans les dédales de l’Intuition et de la déduction. Du Sherlock Homes pur jus, qui devra s’avérait aussi sceptique que calculateur. Une autre lecture d’été à savourer lentement dans les landes et petits hameaux d’une Angleterre insoupçonnée.
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