Abordages
De Jean-François Roberge
Pierre Tysserre
259 p
Ministre de l’Éducation au sein du gouvernement de la CAQ et depuis ministre responsable des relations canadiennes et de la francophonie canadienne, je ne savais pas que Jean-François Roberge était aussi écrivain. Après deux romans jeunesse et un essai sur l’éducation, il a choisi de faire revivre l’épopée des corsaires, des pirates et mieux encore la mémoire du marin né à Ville — Marie, depuis Montréal : Pierre LeMoyne d’Iberville. Après la lecture d’Abordages qui est vraiment un roman d’action maritime fort bien documenté, nous supposons que l’auteur a certainement dû feuilleter : Robert Louis Stevenson (L’île au trésor), Louis Garneray, Daniel Defoe, sans oublier les aventures de Barbe — Rouge.
Trépidant à souhait, lorgnant parfois vers la littérature pour adolescents, Abordages est fait, vous me passerez l’expression : du sel de la mer. Nous sommes en présence de Rodrigues (mon homonyme, mais avec un s) Rudy pour ses amis. Corsaire pour la flotte espagnole qui écume les caraïbes, il apprend beaucoup de son père, homme dur et esclavagiste comme il se devait à l’époque. Par un funeste hasard, son père disparaît lors d’un combat et le bateau sera capturé par du Moyne d’Iberville, pirate renommé (ce qu’il ne fut jamais dans la réalité), mais aventurier oui.
Devenant que le petit Rudy a l’étoffe des héros pour ne pas dire celui d’un pirate au long cours, il va en faire son son second, lui enseignant les trucs de bataille et le fils qu’il n’a jamais eu.
Jamais pétri de bonnes intentions, Abordages n’invente rien, mais perpétue cette fascinante épopée dans les îles, les amours de port en port, la traîtrise, la maîtrise d’emmener son bateau sous le vent avec à la clé : des trésors.
Et nous présumons qu’il y aura une suite. Puisque le sieur d’Iberville a caché son trésor dans un affluent du Saint-Laurent
Un petit bonheur qui se déguste toute n gardant un coeur d’enfant !
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