Honneur et justice

 

                                         


Le bossu

De Paul Féval

10/18

840 p

Il va sans dire que cette chronique ne concerne pas les événements actuels dans l’administration américaine. À moins qu’un chevalier courageux à la manière de Lagardère ne vienne à la rescousse avec l’aide d’un régent et de fidèles alliés divulgués au grand jour, pour démasquer la série de mensonges révélés dans les journaux ou dans des conférences de presse particulièrement délirantes.

Mais revenons à notre bossu, l’un des romans clés du genre cape et épée. Pour venger son ami Nevers, décédé et enterré dans les fossés de Caylus, Henri de Lagardère, un maître escrimeur et un guerrier audacieux, lance un défi : « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi. » Le sieur de Gonzague, qui vient de vaincre son rival, cherche à s’approprier sa fortune et à épouser la veuve du chevalier défunt, qui vit recluse.

                                    


Ce roman majestueux, qui a été adapté à de nombreuses reprises au cinéma, vient d’être réédité en format poche. Il serait vraiment difficile de résister à l’envie de le lire.

                              


Dans cette ville de Paris, où les financiers, les hommes d’État et les coupe-gorge règnent en maîtres, une vengeance se trame sous les traits d’un bossu à la langue bien pendue. Ce personnage, apprécié des puissants, pourrait symboliser la richesse grâce à sa bosse. Pourtant, c’est Henri de Lagardère, venu tenir la promesse faite par son camarade d’armes décédé, qui se cache derrière ce personnage étrange. De retournement en retournement, la botte de Nevers opérera jusqu’à la fin. Que vous ayez 10 ans ou 60 ans, comme votre chroniqueur, personne ne peut résister à ce classique et à la fougue du célèbre Henri !

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