Les façades d’Hollywood
David Baldacci
Dream Town
Talent éditions
484 p
Vous souhaitez investir dans un bon polar classique ou dur à cuire, avec, en toile de fond, les lettres d’Hollywood et ses visages plus où moins glorieux glorieux ? Nous y sommes. L’auteur très polyvalent, David Baldacci, rend hommage dans ce troisième volet à la série consacrée au détective privé, Alyosius Archibald, au roman noir américain.
Qui va, de Dashiell Hammett à Raymond Chandler, en passant par John Carroll Dalí et Ross McDonald ? Ce n’est certainement pas une simple imitation, même si l’esprit est là. Dream Town plonge dans les méandres de Los Angeles en 1952. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, Archer a vu des horreurs qui l’ont profondément marqué. Il a décidé de devenir détective privé, mais il ne se soucie guère de la nature humaine. Cependant, son travail prospère. Amoureux platonique de son amie Liberty Callahan, actrice montante de la Cité des anges, il est discrètement abordé par Eleanor Lamb, une scénariste de génie qui craint pour sa vie. Qu’il le veuille ou non, il acceptera de lui prêter discrètement son aide, mais la scénariste a disparu.
Étant donné que Liberty est une amie proche, l’accord se transformera en une quête dangereuse dans un univers où la superficialité et l’incertitude du succès riment avec des coups bas et de petites vengeances. En alternant entre la vérité et le mensonge, nous allons examiner des personnages tels que Gary Cooper, les propriétaires de RKO et Paramount, ainsi que des producteurs malhonnêtes fréquentant la mafia. Dream Town offre une vision satirique d’Hollywood, qui a inspiré des rêves chez de nombreuses jeunes filles. Moins dur que LA Confidential, mais tout aussi passionnant, ce roman policier vaut vraiment la peine d’être lu.
Et je me demande si l’agité orange du bocal ne fut pas un de ces facétieux gnomes à la morale élastique.
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