Ce chien aux yeux si doux
d’après le roman de Cédric Sapin-Dufour
125 p
« Quand on me demande pourquoi j’ai écrit; Son odeur après la pluie, une seule s’avance. Elle est terriblement simple : je voulais me promener une dernière fois avec Ubac.
Car une des offrandes de l’écriture est de toucher l’espoir de revivre ». C’est ainsi que doucement, en l’espace d’une seule année littéraire, en 2023, Ubac, ce bouvier bernois adorable, est devenu la coqueluche de plus d’un million et demi de lecteurs et lectrices.
Cédric Sapin-Dufour exprime avec simplicité et poésie le lien profond qui l’unissait à son ami à quatre pattes, à travers les bons et les mauvais moments. C’est une ode à la meilleure amie de l’homme, comme on le répète souvent, mais aussi à la vie et à son ultime droit, tout comme la vie d’Ubac, qui s’écoule doucement.
Ce roman m’a profondément marqué, mais cette bande dessinée est une véritable merveille qui capture l’essence du roman dans toute sa splendeur. Une histoire d’amour qui se développe lentement, avec ce que cela comporte d’accoutumance, d’interrogations, d’universalité en pleine nature. Grâce au talent artistique de Munuera, nous sommes transportés dans des dimensions philosophiques, et encore plus captivés lorsque Mathilde, l’amoureuse de Cédric, fait son apparition. Le dessin dépasse en puissance les possibilités offertes par le roman.
Ubac revit une deuxième fois, autant dans la neige que dans ses précieuses montagnes. Pour reprendre les mots de l’auteur : « S’il vous plaît, dessine-moi l’éternité ! »
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