Vive les grands espaces, un roman avec du muscle
L’auteur Ian Manook,
bien connu des passionnés de romans policiers sur le continent européen, ainsi
que sur notre sol est le créateur de Yeruldelgger, policier établi en Mongolie.
N’ayant jamais beaucoup accroché à ses histoires un peu bavardes, il en est
tout autrement avec ses œuvres parallèles, signées sous le nom de Roy Braverman.
Entre Largo des frères Cohen, une
louche de Delivrance et ce qui fit les
beaux jours des romans de durs à cuire, Hunter est un mélange explosif,
intelligemment construit. Pour ne pas céder aux poncifs du genre, et en faire, un
roman où seule la violence est constitutive du tout, l’auteur tisse beaucoup de
liens.
Un
coin perdu dans les Appalaches
À Pilgrim’Rest, la vie n’est
pas des plus facile. Dans ce patelin isolé, le motel racheté par le shérif et
son frère plutôt simple d’esprit, sert de lieu de rencontre, avec son lot de
petits trafics. Un peu comme dans Motel Bates. Un crime hante les mémoires, et
le meurtrier en question vient de s’évader. Entre Freeman, policier mis sur la
touche quand sa fille a disparu et celui qui aurait commis les meurtres, une
étrange course-poursuite va s’engager. C’est un roman violent, donc les âmes sensibles
devraient normalement s’abstenir, et portant ! Les personnages, sont bien
construits, l’intrigue jamais mince se réfère autant au passé qu’au présent, avec
un clin d’œil à Stephen King et Bourbon Kid. C’est du lourd, avec juste ce qu’il
faut de puissance et de mise en scène.
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