De Midam à Astérix bien de chez nous
C’est la fête annuelle
du livre à la Place Bonaventure. Jusqu’à lundi prochain, petits et grands
lecteurs viendront rencontrer leurs écrivains favoris et fureter en quête, un
cadeau pour soi ou en prévision des fêtes de Noël qui approchent. À chaque fois,
je suis surpris et admiratif devant petits jeunes qui viennent faire dédicacer
leurs livres ou bandes dessinées comme c’est le cas pour Les Nombrils, l’inspecteur
Jean-Jean, Midam, le père de Kid Paddle et Game Over, ainsi que Tristan Demers
pour sa quête d’Astérix au Québe
Midam,
toujours aussi jeune !
Depuis 7 ans, ce fidèle
bédéiste belge est dans nos murs, presque du soir au matin. Toujours, souriant,
avec un bon mot et un bon dessin pour la cohorte de petits « geeks »
et autres enfants allumés qui suivent assidument les aventures de son héros KID
Paddle et da son dérivé ` : Game Over. Depuis 25 ans, soit la première
apparition dans Spirou magazine, il invente, parfois avec des complices des
histoires aussi abracadabrantes les unes que les autres qui tiennent en une
page : « C’est un vrai défi
qui au fil des ans, devient de plus en plus difficile. Mon lectorat évolue, et
je rencontre maintenant, les enfants de mes premiers lecteurs”. Est-ce que
parfois la source créative vient à se tarir ? “Disons que je songe sérieusement
à ralentir la production, puisque maintenant, je crée de grandes toiles que
vous pouvez voir en ce moment, à Bruxelles. Pour la première fois, dans une très
belle galerie, Kid Paddle se dévoile !"
Même si le monde change, le lectorat
est toujours aussi assidu et les blorks ont encore de beaux jours devant eux,
parce que Kid Paddle aura encore des idées, parsemées de quelques aventures.
L’aventure
d’Astérix chez nous
Tristan Demers, le
créateur de Gargouille des Minimaniacs a grandi avec Astérix. Après,
Tintin au Québec, le voici de retour avec un ouvrage formidable qui vous fera
rêver : Astérix chez les Québécois,
un gaulois en Amérique. Cette quête nous raconte avec moult illustrations,
assorties d’un texte précis, comment le petit gaulois s’est établi au Québec.
De ses premières armes dans les quotidiens en passant par les campagnes
publicitaires, le style et notre imaginaire que nous pouvons deviner, tout est
là et même plus. Pour le rapport à l’argent, nous relirons Astérix et le chaudron magique, tandis que la commission Charbonneau
s’illustrera très bien dans Le domaine
des dieux.
Nous nous souviendrons aussi de la magnifique exposition au
Musée des Beaux-Arts de Montréal, puis celle de Québec. Et qui a encore, en mémoire,
le village d’Astérix lors de l’expo 67 ? Une bible pour les nostalgiques
et les amoureux de la bande dessinée.
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