Jean d’Ormesson, notre ami


                              

Ce fut un homme de lettres, un homme du monde et une figure médiatique du Tout-Paris. Nous le pensions éternel, «  Jean d’O  », et pourtant, il a tiré sa révérence, le 5 décembre 2017.
                                       
 Avant la biographie définitive qui arrivera bien un jour, et, espérons, sous la plume de Pierre Assouline, les confidences/entretiens avec la journaliste Sophie des Déserts: le dernier roi soleil ( Fayard) 
                                

ne manquent pas de panache. Né avec une cuillère en argent dans la bouche, Jean d’Ormesson traversa son siècle, sans jamais avoir de soucis d’argent tout en se demandant qu’est-ce qu’il allait faire de sa personne ? Amoureux des femmes, collectionnant les aventures, ce dandy d’une époque révolue ne connut la gloire que tardivement. Pilier du plateau d’Apostrophes,
                                      
 ami de tous, ou presque, ses querelles avec l’écrivain Bernard Frank sont légendaires, il distilla une prose intelligente qui rejoignit à sa grande surprise, toutes les générations. Au cours de ces entretiens privilégiés, la journaliste nous fait découvrir un homme qui doutait, malgré les apparences. Si Raymond Aron et Chateaubriand furent des maîtres, l’un politique et l’autre littéraire, Jean d’Ormesson incarna avec les années, cet écrivain du monde, que l’on voulait rencontrer. De l’UNESCO au Figaro jusqu’à l’Académie française, son parcours fut riche et inspirant, un peu comme à 
                                              


Au Plaisir de Dieu , son plus grand succès.

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Les bandes dessinées de l’année 2023

Du grand Ken Follett

Les coups de coeur de l’année 2023