Paris, le peuple et l’histoire en marche


                                      

Mon père, disait : «  il ne s’agit pas de lire tous les livres, il faut surtout lire le bon ». Pour les âmes chagrines qui croient encore que le roman policier à connotation historique est encore du roman de gare, détrompez-vous. Depuis quelques années, je suis la carrière de l’écrivain et ancien professeur de lettres Hervé le Corre. De l’homme aux lèvres de saphir 
                                            


jusqu’à Après la guerre,

                                       



 un terrible roman sur la collaboration, l’auteur sait y faire en matière d’atmosphères ainsi que d’intrigues tordues. Avec dans l’ombre du brasier, il échafaude une brillante histoire dont le cœur du sujet fut la sanglante Commune de Paris.
                                    

 Pendant deux mois en 1871, le peuple de Paris se souleva contre le gouvernement Thiers. Cet affrontement inégal cumula par un bain de sang, au sens propre du terme.

Une ambiance étouffante et quelle reconstitution
Oui, nous sommes en présence d’une intrigue policière habilement menée. En plein affrontement, quand la Ville lumière n’est plus qu’un amas de ruines, des jeunes filles sont enlevées pour assouvir de bas instincts. C’est le commissaire Roques qui se voit chargé de l’enquête, « commissaire  » de police pour la Commune. C’est un roman à hauteur d’hommes, une reconstitution magistrale qui suinte la peur, parfois l’héroïsme et son corollaire, la lâcheté. Dans les veines de l’écrivain, la plume de Victor Hugo suinte comme les images du dessinateur Tardi.

C’est un roman-feuilleton parmi les plus beaux qui soient.

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