Cruel, mais pas tant que cela


                                           
                                                   
                       
                             
                     
Après une très longue absence, Thomas Harris fait un retour. Celui, qui en quelque sorte a lancé la mode du tueur en série ( souvenez –vous du Silence des agneaux et de Dragon rouge), nous offre un polar étrange qui combine l’aventure, l’humour et plusieurs scènes à faire frémir. Pour ceux et celles d’entre vous qui souhaiteraient renouer avec ses livres –phares, il faudra passer votre chemin. Parce que Cari Mora est le nom d’une aventurière malicieuse qui garde jalousement les lingots d’or, d’un certain Pablo Escobar, dans la ville de Miami. Même, si le roi des narco trafiquants est passé de vie à trépas, ses dollars parsemés à travers le monde suscitent bien des convoitises. L’intrigue est lente, la mise en place pour ne pas dire la mise en bouche fait un peu saliver, puis il faut attendre la 85e page, avant que l’action ne «  décolle »  véritablement. Nous retrouvons aussi l’infâme Hans-Peter Schneider, âme damnée, tueur au sang- froid et collectionneur d’un genre plus que particulier. Toujours est-il que Cari Mora oscille entre le bon roman de gare avec quelques pointes d’humour agrémentées de quelques effets sensationnalistes. 
Est-ce un bon roman, je n’en suis pas certain, surtout après le temps passé. Mais la lecture fut agréable et parfois distrayante.

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