Des vacheries et du succès
La réussite est dans
tous les domaines et parlez-en au tandem Delaf/Dubuc avec Les nombrils et leurs
apartés qui se déclinent sous la forme de vacheries. Après dix albums et plus
de deux-millions d’exemplaires vendus, nos amis peuvent fièrement entrer dans
la lignée de ces bédéistes bien de chez nous qui rivalisent gentiment avec nos
amis belges. Autour de Jenny, Vicky et Karine, c’est notre monde actuel que nous
observons.
Un peu superficielles,
accrochées à leurs images, Vicky et Jenny sont le reflet de la génération
Instagram et autre tribulation virtuelle qui dépasse un peu « les vieux
croûtons » de ma génération. Et pourtant,
le succès est là, comme en fit foi le lancement du Tome 2 samedi dernier ;
une fille en or aux Éditions Dupuis. Avec Maryse Dubuc, la scénariste, toujours
aussi souriante et allumée, nous avons discuté de ce Nombril presque hors-série
« C’est un projet
véritablement à ma part, tout ce que nous ne faisons pas avec Les Nombrils, se
retrouve dans ces vacheries qui ne le sont pas tant que cela. Une page, un gag
et parfois selon une histoire récurrente nous permet de donner un peu plus de
mordant à nos personnages ou d’exploiter d’autres idées. Pour les vacheries,
nous explorons un peu plus, mais toujours avec gentillesse. Elles ne sont pas
trop méchantes nos héroïnes, juste un peu superficielles comme vous dites. Elles
se cherchent, veulent être aimées. Karine, leur souffre-douleur voudrait bien être
leur amie, mais elle ne comprend pas très bien comment ».
Un vrai succès
que nous devons saluer une fois de plus avec le sourire et fierté !
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