Happy Sex 2: L’hilarante sexualité.
Par Robert Laplante
Je dois
l’avouer, je n’aime que timidement les bandes dessinées coquines. Je n’y suis
pas très sensible et la plupart du temps je trouve qu’elles sont faibles et
prétexte à une démonstration éclatante de la dextérité graphique des
dessinateurs. Mais il m’arrive à l’occasion de mettre la main sur une bande
dessinée coquine qui me surprend, qui me fait rigoler et quelques fois même aux
éclats. C’est précisément ce qui m’est arrivé avec la nouvelle bd de Zep, le
deuxième tome de son Happy Sex.
62 pages, de
plus plaisir, ou Zep concocte, avec la même fougue et la même impertinence qui
ont fait de lui un des grands de la bédé humoristique actuelle, d’irrésistibles
gags sur une sexualité en pleine redéfinition à l’heure des nouvelles
identités, des réseaux sociaux et de la modernité 2.0.
Avec son
trait plein de vie, nerveux et « cartoonesque », son incroyable sens de l’observation et son
humour décapant qui transforme en comédie presque slapstick les situations du
quotidien, le Suisse transforme la bande dessinée coquine en une comédie del Arte
où tout devient prétexte à une franche rigolade d’humour potache.
Et même si
la sexualité a été abordée par les humoristes sous toutes ses coutures, Zep
réussit, grâce à ses nouvelles variations de canevas mille fois exploités, à insuffler
à l’humour coquin un souffle nouveau à notre plus grand plaisir.
Grâce, à son
imagination débridée, Zep provoque d’immenses éclats de rire – je rigole encore
en pensant à la mayonnaise de la page 37 – et réalise une bédé à couper le
souffle où les gags se succèdent les uns après les autres avec la même
hilarité, la même qualité et sans aucun temps mort. Un véritable exploit.
Une preuve
de plus, comme si nous en avions besoin, qui vient confirmer que Zep fait
partie du panthéon des plus grands auteurs de bédé d’humour.
Zep Happy
Sex 2, Delcourt
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