Mon gentil dragon
À la veille du Salon du
livre de Montréal qui ouvrira ses portes le 20 novembre, il est toujours instructif
d’aller faire un tour dans le coin des petits. Malgré les tablettes, les écrans,
les « z ‘internets » et la télévision en continu, la littérature
pour la petite enfance semble ne pas souffrir de ces contrecoups. À partir de
trois ans, ces poussins s’émerveillent et ce ne
sont pas les aventures qui manquent. Je songe : à l’écrivaine Claudia Larochelle
et ses doudous, le El Kapoutchi de Pascale Richard et ce petit bijou qui
raconte avec beaucoup de tendresse, l’amitié entre un jeune garçon qui s’ennuie
et un dragon.
Un déménagement, ce n’est
pas drôle
À fin de l’année
scolaire, le petit Lucien déménage et il laisse derrière lui, son école, ses
amis et son quartier. Un peu comme le fit Jean –Jacques Sempé avec son
extraordinaire Marcellin Caillou, les auteurs/dessinateurs Amélie Antoine et
Jack Koch touchent un point sensible que bien des enfants ont connu. Celui des grands
départs avec son lot d’incertitudes et d’inconnus. Au fond du jardin et à l’ombre
d’un grand saule pleureur, il découvre un œuf magique qui contient un dragon.
Un peu effrayé avec les histoires de dinosaures, il se demande si la petite bête
bleue ailée, ne va pas le dévorer tour cru ! Bien au contraire, le dragon deviendra
son copain de jeu, mais il ne peut l’emmener à l’école. En quelques cases,
votre enfant découvrira « un petit monde fantastique », un animal
attachant et beaucoup plus encombrant que son doudou habituel.
Une belle réussite.
Une belle réussite.
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