Conte coquin dans les Cantons de l’Est
Dans cette jolie région
fréquentaient par nombre de touristes et d’épicuriens nous trouvons : une
belle route des vins, des produits locaux, une nature verdoyante et des gens accueillants. Par un
heureux hasard, le bédéiste/scénariste Simon Labelle a choisi d’y transposer la
mythologie sous forme de bacchanales, et croyez- moi, c’est joyeux ! Parce que
les Bacchantes d’Euripide, texte très ancien de 405 AV JC raconte le retour de Dionysos
à Thèbes et plus encore, une sombre histoire de vengeance. D’un culte à l’autre,
nous ne ferons pas de mauvais jeux de mots, Le pouvoir et l’ivresse ( Glénat)
s’inspire de cette histoire classique, par une transposition habile dans Thèbes ( Cantons
de l’Est), tout en respectant les codes d’usage.
Pourquoi
la mythologie ?
Homme discret au
sourire énigmatique, Simon Labelle nous a confié que « le sujet était
immortel. J’aime les Cantons de l’Est et l’opposition entre Dionysos aux origines
inconnues le maire de la petite ville en question me semblait tout à propos. C’est
aussi un formidable thème sur l’intolérance, et l’inconnu ». Parce que nous sommes amateurs de dessins et de graphisme,
dites- vous bien, que Simon Labelle a un sacré coup de crayon. Tout en finesse,
faisant resurgir
parfois,des illustrateurs du passé, ce conte semi-fantastique,
ambitieux et gouleyant comme le bon vin qui suinte, est une réussite
exemplaire.
Si nous avions à faire à promotion des vignobles de ce coin de pays,
les illustrations de Simon Labelle nous viendraient immédiatement à l’esprit.
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