Du jazz sous le sapin
Avec la venue des
différentes plateformes et autres sites consacrés au jazz, quelle est l’utilité
d'acquérir un guide consacré jazz ? Tout d’abord
posséder un objet qui vous donnera des idées et surtout, revenir à la base,
soit ceux et celles qui ont construit et bâti la note bleue au fil des décennies.
Pour sa 3e mouture, le guide 100 ans du jazz fait peau neuve avec une coédition
associée au journal Le Monde sous la direction de Philippe Margotin. Sur le
mode d’un format souple et beaucoup plus aéré visuellement, avec chronologie et
discographie, vous allez entrer dans un monde aux richesses musicales insoupçonnées.
Même un « vieux briscard » comme votre blogueur qui suit l’actualité
u jazz, trouve toujours autant de plaisir à redécouvrir cette bible que j’ai abondamment
« pillée » au fil des ans.
Tendance
cool, bop swing et bien après
Avec bon gout et
intelligence pour ne pas mélanger le néophyte, les concepteurs ont choisi un
ordre chronologique pour se « faire l’oreille ». De Count Basie
à
Duke Ellington,
de Cab Calloway
à Fletcher Henderson
et de Bix Beiderbecke
à
Louis Armstrong,
sans oublier son complice, le jouer de trombone Jack
Teagarden,
il y a du beau monde au pupitre. En poursuivant dans les pages,
Miles Davis évidemment, l’immense contrebassiste Charles Mingus,
Dizzy
Gillespie,
Coleman Hawkins,
Sonny Rollins,
Charlie Parker,
Art Blakey et ses Jazz
Messengers.
Nous retrouvons le grand seigneur que fut John ainsi que le saxophoniste
alto Steve Coleman
et les pianistes Keith Jarret
Bill Evans.
En plus, une
judicieuse discographie vous permettra de courir les disquaires, et qui sait,
faire des demandes au père Noël. Bon jazz à tous, et un très joyeux Noël.
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