Noël dans la Bad Cave

                                                    

Comment est-il possible de reconnaître la popularité d’un héros de bande dessinée ? Quand il est parodié, repris parfois par de plus jeunes dessinateurs, tagué par des inconnus sur des murs et des ponts 

                                                    

et lors des séances de dédicaces. Lors du dernier Salon du livre de Montréal, Midam, le créateur de Game Over et Kid Paddle avec son complice Adam a atteint un record. Toujours avec le sourire et un bon mot pour les enfants et parents, ils ont atteint le chiffre faramineux de 800 dédicaces et sans jamais se répéter. Quand je vais en librairie, c’est toujours ce petit plaisir coupable en observant les saynètes et la chute finale qui inévitablement me fait penser à Franquin, surtout pour ses Idées noires ? Mais quinze ans après la création, comment arrive-t-il à garder le feu sacré ? : « Il faut toujours chercher, à se renouveler et  pour cela nous avons fait appel aux lecteurs. En tout, ce sont 18 000 gags qui nous sont parvenus depuis 2003/2004, avec un champion. Fabien Bourg, professeur de mathématiques, avec comme surnom Patelin, nous a fourni de quoi réaliser quatre albums. Selon une logique imparable il nous a démontré, le mécanisme de Game Over, et, ce fut presque salvateur ».

                                               

Un aide de camp précieux

«  Pour soutenir le rythme de travail, nous dit toujours Midam, j’ai fait un appel, à tous les dessinateurs et c’est ainsi qu’Adam est apparu. Il dessine comme moi et nous trouvons toujours un terrain d’entente entre les petits gags et le scénario ». Il faut croire que cela fonctionne bien, puisque le petit barbare malchanceux survit toujours, la princesse maladroite n’arrive pas à ses fins et les Blorks sont toujours aussi stupides.

 De petits bonheurs sous le sapin pour les grands et les petits.