Sous le ciel de l’Italie : c’était en 1943
Dans un paysage
idyllique, là où les montagnes invitent au ski, et là où tout le monde se connait,
la Seconde Guerre mondiale fait rage. Nous sommes à Milan en 1943 et le jeune
Pino Lella, va connaitre bien des bouleversements. Sous le ciel écarlate (Archipel)
aurait pu être une fiction, sauf que ce roman est tiré d’une histoire
véridique. Si le romancier et journaliste d’investigation Mark Sullivan a pris quelques
libertés dans la trame narrative, la vie de Pino Lella fut un exploit ainsi qu’un
combat dans des circonstances pour le moins particulières
Chauffeur malgré lui.
En 1943, l’avance des armées
alliées ne se fait pas encore trop sentir dans les contrées transalpines, l’armée
allemande est bien installée et le Duce réclame à cor et à cri, un aide supplémentaire
pour venir à bout de résistants. Pino ne se doutera pas que sa vie basculera, fut-il
il amoureux de Anna, adolescente au passé mystérieux. Évacué de Milan par ses
parents pour éviter les bombardements qui commencent à devenir très dangereux.,
il trouvera refuge dans la petite église du père Luigi Re, qui fait passer
clandestinement des juifs en Suisse. Si la vocation de guide de montagne n’est
pas son apanage, il le deviendra et sauvera des vies. Rappelé à Milan par ses
parents sous un prétexte douteux, le jeune homme intégrera l’armée de réserve
au service de l’état italien qui s’avèrera le bras armé de l’occupant. Pa, un
hasard que seule l’histoire a le secret, il deviendra le chauffeur attitré du puissant
général Hans Leyer, bras droit d’Hitler, dans tous des déplacements y compris, lors
d’exécutions sommaires ou il verra disparaître certains de ses camarades. Mais voilà
que Pino, contacter par la résistance deviendra un agent double, fournissant ci
et là, de renseignements sur les cachettes d’armes, la position des troupes ainsi
que leurs déplacements. C’est un roman sur le courage, la résilience qui met en
scène « un homme ordinaire » comme la Seconde Guerre mondiale en fut
parsemée. Ces héros de l’ombre dont certains ont péri furent le sel d’un monde
ou l’abnégation pour son prochain tenait lieu de sacerdoce.
Plus qu’une belle
histoire, c’est un véritable coup au cœur ou il est aussi question d’un amour
perdu qui hantera notre héros jusqu’à la fin de ses jours, soit 92 ans !
Commentaires
Publier un commentaire