Gare au gorille


                                           

Bien entendu que le titre de cette chronique se veut un clin d’œil à l’oncle Georges
                                         
et son marché de Brive-la-Gaillarde, mais aussi à la bande dessinée des années 40 avec ces quelques héros sans peurs ni reproches. Après avoir terminé l’institut de Stephen King, livre redoutable, un moment de détente fut nécessaire. Dans les derniers arrivages de bandes dessinées, l’image de King Kong en plein Manhattan me faisait pour ainsi dire de l’œil et, je ne fus pas déçu. Partant du fait que ce grand primate au cœur tendre avait échappé à ses sbires, il avait donc trouvé refuge au cœur de la Grosse Pomme. Cette uchronie qui a de quoi faire sourire peut prêter à mille aventures, comme le prouve justement ce tome 1. Sous le crayon du dessinateur/scénariste Éric Hérenguel à qui nous tirons notre chapeau, The Kong Crew
                                                      

 nous transporte à l’époque de Dick Tracy, des G-Men et d’un jeu vidéo désuet qui fit le bonheur de votre blogueur ; Crimson Skies.

                                           
La jungle de Manhattan
Comme notre «  bestiau  » campe dans les profondeurs de ce quartier maintenant en friche (nous sommes en 1947), une équipe très hétéroclite doit contrôler le périmètre, puis aller constater que personne ne s’y aventure. Au fil des cases richement illustrées, vous allez croiser un journaliste têtu, un pilote de chasse pour le moins séducteur, des dinosaures et autres oiseaux volants d’un autre âge, sans oublier, Damara la reine des Amazones. 
C’est tout à fait délicieux, réjouissant avec un hommage bien senti à l’âge d’or des héros d’une époque que l’on redécouvre avec un plaisir non dissimulé.
 Souhaitant un jour que ce jeune homme traverse l’Atlantique !

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Les bandes dessinées de l’année 2023

Du grand Ken Follett

Les coups de coeur de l’année 2023