Corruptions à grande échelle
Après le redoutable
Nico Tackian et sa jeune fille qui pleurait sous l’eau (Calmann-Lévy), nous
faisons place au thriller politique: Dieu pardonne, pas moi ( Albin Michel) du réalisateur/scénariste Claude Michel
Rome. Comme il est un habitué des séries télévisées, le rythme se veut
haletant, très cinématographique dans son découpage avec une multitude de
références à la politique française, africaine et internationale, puisque nous
touchons en quelque sorte à l’affaire des « Panama papers ».
Quand un puissant
avocat disparaît
À la veille d’un
important procès contre un pays de l’Afrique de l’Ouest pour corruption et détournement
de fonds, le grand avocat pascal Metzger est retrouvé noyé. Cette « disparition »
qui rappelle un fait vécu va entraîner un bouleversement dans son prestigieux
cabinet et les trois jeunes avocats formés par le maître, vont essayer d’élucider
le mystère. Si l’intrigue reste assez classique, Jean-Christophe Grangé a maintes
fois évoquées dans Lontano, les liens douteux entre l’Afrique et les différents
gouvernements français, Claude Michel Rome, rajoutent pour ainsi dire «
une couche ». À la poursuite d’une clé USB qui semble détenir tous les
secrets du fric-frac ainsi que les généreux pots-de-vin, vous découvrirez que le
Vatican a aussi sa police secrète et ses hommes de main. Mais, ce n’est pas
tout. Comme dans les percutants James Bond, oui, il y a des héros et la filière
euro remontera jusqu’au FMI ainsi qu’aux officines de pouvoir. C’est un «
frileur »aux amplitudes larges qui embrasse un peu trop, mais qui va s’en plaindre,
certainement pas votre blogueur. Pour peu que nous nous intéressions, aux affaires
judiciaires, des trente ans dernières années, il y a matière à recoupement avec
des personnages aussi flamboyants que sinistres.
Comme dans le cas du Niko
Tackian, Dieu pardonne, moi pas, trouvera certainement une niche sur nos
écrans.
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