Un peu de douceur
La musique adoucit les mœurs
selon le proverbe, et par les temps qui courent, elle peut voir un pouvoir
salvateur. Nous avons la photo de cette pochette tout en rose qui annonce certainement
des jours meilleurs, puis la patte du pianiste italien Enrico Pieranunzi.
Ce digne
héritier de Bill Evans qui cumule quarante de carrière avec les plus grands
(Charlie Haden, Paul Motian, Lee Konitz, Chet Baker)
n’a rien perdu de son
toucher céleste. Certes il est question d’infinie douceur, mais, pas du néo
jazz trafiqué ou du néoclassique, non, non. Reflet exact de l’émotion du moment présent,
il improvise, souligne le travail de ses partenaires (Jasper Somsen,
contrebasse, Jorge Rossy, batterie) et dresse d’élégantes lignes mélodiques à
travers 11 compositions toutes aussi personnelles les unes que les autres.
Nous
songeons évidemment aux séances de Sunday At The Village Vanguard (Bill Evans encore),
mais avec touche bien particulière qui combine des harmonisations solidement
ancrées dans le jazz et je ne sais quoi de transcendant.
Allez, laisser vous
porter par ce maître des demi-teintes.
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