Vampires, vous avez dit vampires
La littérature d’horreur
ou " gore » selon les goûts est loin d’être ma tasse de thé. À part
Bram Stoker qui exhuma sans jeux de mots le mythe de Dracula
ainsi que les
quelques films composés du tandem Peter Cushing/Christopher Lee,
mon intérêt n’alla
jamais plus loin. Peu avant l’arrivée du virus qui bouleversa notre quotidien, je
recevais l’intégrale d’American Vampire. Intrigué je fus par cette énorme
brique, où apparaît en lettres d’or le nom de Stephen King qui signa en plus de
la préface, l’un ces scénarios.
La conquête de l’Ouest et bien plus
C’est en 2010 que le
scénariste Scott Snyder avec l’aide du grand patron « de la peur pour tous »
Stephen King créa la série American Vampire soutenue par le puissant dessinateur
Rafael Albuquerque, cette série que vous pouvez retrouver chez Vertigo ( en anglais)
explore le mythe du vampire de façon très intelligente.
Plutôt, que de se confiner
dans un château, un schéma classique, nous suivons Skiner Sweet, bandit de grand
chemin qui accédera au paradis des vampires, grâce à une secte oublie de tous,
mais oh combien efficace. De Los Angeles en 1925, à Las Vegas en 1935, ou
pendant les belles heures de la Prohibition et pourquoi pas en 1943 en pleine
guerre du pacifique, l’image tutélaire du vampire revient sous différentes
formes.
Avec ce procédé fort ingénieux,
nous sommes loin de Tales From The Crypt,
sans que toutefois nous perdions de
vue, ces histoires de frissons et parfois d’horreur qui ont fait la fortune des
magazines bon marché. Délectez-vous !
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