L’âme du tango et de Piazzolla
Avec ce confinement,
pourquoi ne pas exécuter un ou deux pas de danse dans le confort de votre salon
et pour un instant, votre esprit voguera vers des cieux plus cléments ? Si le
tango ne fait pas partie de mes habitudes musicales bien que j’ai un faible pour
l’incontournable Carlos Gardel,
tout l’univers du composteur et joueur de
bandonéon Astor Piazzolla
s’inscrit dans un parcours pour comprendre son
influence et la musique de notre temps.
Coup de chapeau au
maître
La formation
britannique ZUM, a parfaitement saisi le message. Avant que vous ne vous
précipitiez sur cette nouveauté, sachez que Tango Zum plays Astor Piazzolla,
paru en 2010 fait l’objet d’un remboîtage sans toucher à l’essentiel : la
musique. Comme dirait un de mes bons amis : c’est du costaud et du lourd.
En treize plages qui comprennent trois compositions d’Astor : Oblivion,
Escualo ainsi que Adios Nonino, ce quintette que nous espérons entendre un jour,
quand le virus aura quitté nos terres, s’affirment comme porte –parole du tango
avec un grand T.
Tout se veut poétique, jamais académique, tragique parfois
parce que le tango fait souvent appel aux âmes blessées. Écoutez, cela vous
fera oublier pour un instant les mauvaises nouvelles.
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