Teddy Wilson et la finesse du swing
Même si cela commence à
être connu, le bon vieux vinyle fait un retour en force et nous pensons que
cette mode sera loin d’être une mode passagère. La firme Blue Note exhume tout ce qui
fit la force de son catalogue (John Coltrane, Donald Byrd, Jimmy Smith
, Stanley
Turrentine
ainsi qu’Art Blakey et ses jazz Messengers),
et voici que Storyville
fait de même. Sous le format d’un bon 180 grammes velu, nous ouvrons cette
série avec le pianiste Teddy Wilson
qui fut le complice pendant des années du clarinettiste
Benny Goodman. Ce maître du swing élégant, servi par un toucher lumineux donne
plusieurs exemples d’un jazz accessible, avec ce retour dans les années Goodman.
Enregistré en 1980, soit six ans avant sa disparition : Teddy Wilson Trio/Revisits
The Gooodman Years est un hommage au swing comme à cette époque fabuleuse ou le
jazz fit son entrée au Carnegie Hall en 1938.
Simplicité et élégance
En cette année 19080,
soit six ans avant sa disparition, le pianiste entouré du contrebassiste Hesper
Lundgard et du batteur Ed Thigpen revisite l’esprit Goodman,
ICI
mais aussi celui
des standards qui sont encore au cœur du jazz actuel. Tout test joyeux, stylé,
avec ce swing léger des grands jours. Si Teddy Wilson n’avait plus rien à
prouver, il déployait un savoir- faire ancestrale, pas celui appris dans les universités,
que non, celui du terrain et des rencontres qui firent au cours des décennies, la
joie de simples amateurs comme des aficionados.
ICI
Bon samedi à tous,
ICI
et, soyez
heureux, malgré ce virus qui plane sur nos têtes !
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