Trois louches de bonheur avec un elfe
Malgré les nouvelles
qui sont loin d’être réjouissantes, la musique arrive à nous tirer un sourire
et parfois, faire naître un instant de bonheur. Depuis trois décennies et des poussières,
que je couvre assidûment le monde du jazz, quelques musiciens ou formations reviennent
inlassablement. Des couleurs orchestrales de Duke Ellington
aux envolées de l’un des pères du bebop, le
trompettiste Dizzy Gillespie,
en
passant par le saxophoniste Guy Lafitte,
le bouillant Maynard Ferguson,
l’accordéoniste
Richard Galliano,
l’elfe du piano
Erroll Garner,
croise ma route. Depuis quelques années, la petite compagnie de
disques Octave s’est donné pour mission de rééditer en partie, l’impressionnant
catalogue de celui qui surprend toujours son auditeur.
Un
autodidacte créatif
Trop tôt disparu à 56
ans en 1977, Erroll Garner créa tout au long de sa carrière, son propre univers
musical. Spontané, souvent lyrique, il composa entre autres : Misty pour la trame sonore du film de
Clint Eastwood : Play Misty for Me.
Si, Concert by The Sea (1955) le propulsa
au sommet des ventes,
nous pouvons compter sur une foule d’autres perles comme : Feeling
Is Believing
réalisé 1970. Combinant
à la fois des morceaux populaires : For
Once in My Life,
The Look Of Love,
Yesterday
et des standards tels: Strangers in The Night, cette cuvée
toujours aussi fraiche vous apportera bien des instants de bonheur. Écoutez attentivement,
l’ami Errol a plus d’un tour dans son sac.
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