L’Ouest sauvage, la vie de Calamity Jane
Après une période de
disette pour cause de confinement, les nouveautés font enfin leur apparition. Parlant
du panier bleu qui donne une visibilité aux scénaristes et dessinateurs de notre
beau Québec, l’ami Jacques Lamontagne (Les druides, Shelton & Felter), avec
son comparse Thierry Gloris n’y va pas par quatre chemins. Avec Wild West, tome 1,
Calamity Jane, (Dupuis),
les amateurs de westerns vont être servis. Pourquoi
notre enthousiasme, justement parce que ce premier volet est une réussite à
tous les points de vue. Loin des images d’Épinal ou Buffalo Bill paradait dabs
les cirques avec « les bons sauvages », cette bande dessinée qui
con tient une bonne part d’histoire de l’Ouest américain est autant un délice
pour les yeux que pour les dialogues.
Se débrouiller toute
seule
Martha avant de devenir
la célèbre Calamity Jane constata rapidement que l’enfer était loin d’être pavé
de bonnes intentions. Essayant de conserver son intégrité dans les bars miteux de
l’époque, elle croisera un « prince charmant » qui était un vulgaire
souteneur.
Affrontant le danger, voulant se sortir des griffes d’un être pour
le moins ignoble, elle apprendra à manier le colt grâce à Wild Bill Hickock,
figure emblématique que nous retrouverons avec le shérif Wyatt Earp dans
Gunfight à Ok Corral. De cette union naîtra une légende. Le tandem Lamontagne/Gloris
offre un western à la facture saisissante, rehaussé par des dessins à couper le
souffle et une atmosphère pour le moins aussi sauvage que la faune ambiante.
Une
réussite qui vaut amplement le détouré. Courez chez votre libraire, puisqu’un ex-libris
attend le collectionneur qui sommeille en chaque amateur de bande dessinée.
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