Une fleur dans le champ de bataille

                                                            

D’aussi loin que je me souvienne, le journaliste/écrivain/éditeur et homme de télé Alain Stanké fait partie de notre univers des médias.


                                                                  

 Engagé sur tous les fronts, parce que sa devise est encore : « Une vie, c’est pas assez », il a aussi fadement contribué à nous faire redécouvrir nos héros oubliés de la Seconde Guerre mondiale. Tout récemment, ce fut un extraordinaire documentaire sur Léo Major,

                                                    


un simple soldat qui devient héros aux Pays-Bas, et bien avant, une série de portraits lors du 75e anniversaire du Débarquement de Normandie. Parce que le petit Stanké se retrouva le 5 juin 1945 «  sur la frontière entre la France et l’Allemagne, dans un lieu de transition réservé aux rescapés des camps de concentration »  et que deux jours plus tard, «  de puissants hautparleurs font résonner une voix qui répète à tue-tête : « La guerre est finie, la guerre est finie », le devoir de mémoire est inscrit au cœur de sa vie. À 87 ans, collectionnant les souvenirs et les entrevues, il vient de publier : Les belles histoires d’une sale guerre ou Ces héros (extra) ordinaires de la Seconde Guerre mondiale ( Hugo&Doc.)


                                                       


L’espoir et parfois la réconciliation

Sous la forme de petits témoignages, et ce malgré les horreurs de la guerre, ce petit livre vous servira de refuge. Tiens, prenons l’histoire de Peter Chance qui est devenu marin à l’âge de dix-huit ans.

                                                        
 Lors du Débarquement, il devait à bord du NCSM Skeen, bloquait le passage aux sous-marins allemands. Il fut torpillé, et cinquante plus tard, il reçut un appel téléphonique de Karl Bauman, jeune officier engagé dans un U-Boot, qui justement coula le bateau de notre ami Peter . Et savez-vous quoi, ils sont devenus ami jusqu’à ce que la mort les sépare.  Au fil des pages, nous croisons bien entendu notre ami Léo major, le militaire allemand Gunter Gallich
qui offrit son couteau à Louis Godin pour découper une carcasse de cheval, et donc éviter la mort en chemin. Plus touchant encore reste-le portait de l’infirmière Irena Sendlerowa qui exfiltra plus de 2500 enfants du ghetto de Varsovie, sans oublier nos amis les bêtes dont le lourd tribut au champ d’honneur fut immense. En ces temps où la grisaille commence légèrement à s’estomper, ces belles histoires qu’aurait pu raconter Marcel Pagnol, avec sa voix chantante, nous réconfortent.  

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