Une fleur dans le champ de bataille
D’aussi loin que je me souvienne, le journaliste/écrivain/éditeur et homme de télé Alain Stanké fait partie de notre univers des médias.
Engagé sur tous les fronts, parce que sa devise est encore : « Une vie, c’est pas assez », il a aussi fadement contribué à nous faire redécouvrir nos héros oubliés de la Seconde Guerre mondiale. Tout récemment, ce fut un extraordinaire documentaire sur Léo Major,
un simple soldat qui devient héros aux Pays-Bas, et bien avant, une série de
portraits lors du 75e anniversaire du Débarquement de Normandie. Parce que le
petit Stanké se retrouva le 5 juin 1945 « sur la frontière entre la France et l’Allemagne, dans un lieu de
transition réservé aux rescapés des camps de concentration » et que
deux jours plus tard, « de puissants
hautparleurs font résonner une voix
qui répète à tue-tête : « La guerre est finie, la guerre est finie »,
le devoir de mémoire est inscrit au cœur de sa vie. À 87 ans, collectionnant
les souvenirs et les entrevues, il vient de publier : Les belles histoires d’une sale guerre ou Ces héros (extra) ordinaires de
la Seconde Guerre mondiale ( Hugo&Doc.)
L’espoir
et parfois la réconciliation
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