Et Miles Davis encore
Il faut avoir la foi du charbonnier comme le chantait si bien Brassens pour s’attaquer au répertoire de Miles Davis ou presque. Dans le genre, notre ami, le trompettiste le trompettiste Ron Di Lauro
avait réussi à recréer, et de façon convaincante, l’univers de Kind Of Blue
avec ses inestimables complices. Dans un tout autre genre, la pianiste japonaise Yuko Mabuchi qui vit depuis à Los Angeles mène une carrière tambour battant (et sans jeux de mots). En 2019, elle rendait pour une première fois hommage au « Prince noir » avec Tribute To Miles qui a nos yeux de profane fut peu convaincant, mais vaille que vaille, elle récidive avec ce Plays Miles Davis.
Vous constaterez un fait amusant en lisant les notes du livret, puisqu’elle fait aussi la promotion de son commanditaire Toyota, genre comme ces véhicules sont pratiques pour une équipe de musiciens, ainsi que des microphones, là encore, génial, nous dit-elle. Après cet intermède mercantile, passons à la musique. Si elle voulait redonner du lustre au jeu du défunt pianiste Bill Evans, avouons que c’est un peu raté. Elle manque véritablement de finesse, surtout dans Blue in Green.
En soi ce n’est pas mauvais, la section rythmique
tient le coup et le trompettiste bien que jeune tire moyennement son épingle du
jeu. Avec quelques extraits à la clé, nous vous laissons juger.
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