Quand Albert Camus raconte son Étranger

                                                 

  

Il y a 60 ans, sur la Nationale 5 qui allait de Sens jusqu’à Paris, le philosophe, écrivain, journaliste : Albert Camus trouvait la mort, avec son ami, l’éditeur Michel Gallimard. En cette rentrée scolaire un peu particulière, avouons-le, ses écrits (tant mieux) seront certainement encore au programme. Que ce soit : L’homme révolté, Le mythe de Sisyphe, La peste, ses écrits politiques ou son discours lors de la remise  du prix Nobel  du prix Nobel à Stockholm,

                                                 

 tout Camus est essentiel pour notre hygiène intellectuelle. Lire est un élément clé, mais nous pouvons aussi compter sur ces CD audio qui parfois, se déclinent en format livres audio pour les personnes malentendantes ou tout simplement pour entendre la voix d’Albert Camus nous racontant L’Étranger.

Passion et vérité

C’est en juin 1942 que paraissait ce livre qui allait devenir un classique de la littérature contemporaine. Sous la direction du journaliste/écrivain Roger Grenier qui engagea Camus à Combat, nous nous retrouvons en 1954 dans les studios de l’ORTF à Paris. En trois disques, Camus évoque l’histoire de Meursault, héros du roman qui deviendra «  l’incarnation de l’absurde ».

                                               

 Il ne joue pas le jeu, il refuse de mentir : « Ce que nous faisons, tous, tous les jours, pour simplifier la vie, Meursault, contrairement aux apparences, ne veut pas simplifier la vie. Il dit ce qu’il est, il refuse de masquer ses sentiments et aussitôt la société se sent menacée ».  Et depuis comme le soulignait si bien le regretté Roger Grenier : «   Les commentaires, les études, les essais et les thèses n’ont cessé ».

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