Convoyeur de choc

                                                     


En ces temps de pandémie, une chance que la bande dessinée est encore bien vivante ainsi que la lecture. N’ayant pas une attirance pour les concerts virtuels, mon emploi du temps m’oblige à être presque sodé à mon ordinateur, nous trouvons le repos ainsi que l’évasion ailleurs ! Dans un style qui peut évoquer Mad Max mais avec beaucoup de nuances, ainsi que la très belle série Undertaker, le tandem Armand / Roulot revisite un monde apocalyptique. 

                                                       


S’il est bien difficile de réinventer le genre, le premier tome du Convoyeur : la nymphe ( Le Lombard) 


                                                  


vous apportera sans contredit votre lot de plaisirs et de découvertes. Parce que le fer est devenu friable, tout s’est effondré, sauf le bois bien entendu. Ce retour à un âge de pierre qui fait étrangement penser aux cohortes romaines avec trois louches de «  fantasy » voit son lot de survivants errer au cœur de la France. Omniprésente, la figure de l’énigmatique convoyeur, chevalier sans peur et sans reproche d’un monde dynamité de de sources tangibles, transporte des objets rares, une tête, bref, tout ce qui monnayable, pourvu qu’un œuf salvateur lui donne assez de puissance ou assure sa survie. Graphiquement impeccable, loin des clichés de la SF classique, cette nouvelle mouture offre une histoire avec de l’étoffe. 

                                                             


En plus de certains clins d’œil cinématographique, le dessin se veut incisif, musclé et parfois poignant. Une belle découverte qui annonce de beaux jours pour la suite.

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