Illusions d’optique
Maxime
Chattam
L’illusion
Albin
Michel
453
p
Est-ce que je connais bien l’œuvre de Maxim Chattam, disons à moitié ? Chez Michel Lafon, j’avais adoré sa trilogie du mal et un peu moins, son cycle de l’homme chez Albin Michel, bien que le premier : Les arcanes du chaos furent assez réussis. Poids lourd dans le monde du livre, auteur à succès qui se confond parfois avec ce que certains écrivains américains peuvent faire de pire ou de meilleur, ses idées naviguent, si nous pouvons nous exprimer ainsi, à la vitesse de l’éclair. Si son maitre reste sans contredit Stephen King et vous allez constater pourquoi dans les lignes qui vont suivre, il y a aussi du Maurice Dantec
chez lui, un véritable
ami trop disparu.
Là-haut
sur la montagne
Hugo Chavaud est un homme, disons à la dérive. Sa copine ayant décidé de rompre les amarres, il essaie de trouver une voie de secours. Écrivain à ses heures, mais sans succès, une annonce attire son attention, loin du bruit de la ville. Une station de ski locale recrute pour une période de cinq mois. N’ayant plus aucune attache, il part donc à l’aventure. Arrivé sur place, il est immédiatement pris en charge dans une demeure qui ressemble fort à l’Hôtel désaffecté du roman/Film : Shining.
Si l’auteur ne renie pas ses racines littéraires, il place son héros
en plein cycle hallucinatoire qui transporte immédiatement le lecteur dans l’univers
de Lovecraft. Après la disparition d’un de ses collègues, l’enquête sera plus
qu’ardue. C’est effectivement un roman étouffant, parfois trop long avec des
méandres qui parfois noie le poisson. Sans être une défaite, disons que cette
nouveauté est une semi-réussite, si vous n’avez jamais lu : Stephen King
et certains petits maitres de l’étrange comme Gaston Leroux et sa Poupée
sanglante !
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