La magicienne des mots et des histoires
Erin
Morgensten
La
mer sans étoiles
Sonatine
643p
En cette année 2020
qui tire à sa fin et dieu sait que nous nous en souviendrons, voici un livre
étonnant, gigogne qui évoque autant les histoires de notre enfance que les
paradis littéraires. Après avoir refermé cette brique qui totalise plus de 600
pages, j’ai immédiatement songé au regretté Carlos Ruiz Zafon : À l’ombre
du vent ainsi qu’à Tolkien pour la multiplicité des mondes, mais sans violence
bien entendu. Parce que voyez -vous, la jeune auteure Erin Morgensten dont nous
venons de faire la découverte a choisi des chemins plutôt escarpés pour nous décrire
sa passion du livre en général, de la création des contes et des rêves qui peuplent
depuis des décennies, l’univers romanesque.
Un livre, un mystère
Jeune étudiant
universitaire, Zachary Ezra Rawlins trouve un livre non à la bibliothèque.
Provenant certainement d’une succession, Doux chagrins, n’a pas, d’auteur. Après
avoir lu quelques pages, il referme sa « trouvaille », non sans
être intrigué sur le style. Comme il arrive rarement, ce livre « lui
parle » et il découvrira au fil de la lecture qu’une scène de son enfance
y est décrite. Mais l’écrivaine avait
une autre idée en tête, celle de mener son lecteur à travers un monde imaginaire
ou sont conçus et entreposer les histoires, surveillées par des gardiens qui
ont sciemment dédies leur vie, à ce lieu magique. Entre le conte pour enfants, le
jeu de piste et la symbolique de la pensée, La mer sans étoiles comme celle des corsaires
ou des pirates, s’ouvre sur des mondes métaphoriques, particulièrement enivrants,
ou le lecteur s’il le veut bien, plongea d’une histoire à l’autre, tout en gardant
son cœur d’enfant, à travers ce labyrinthe fantastique aux mille-et-une surprises.
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