Quand le temple s’écroule
Hervé
Gagnon
La
mort du temple
Corpus
Christi
Hugo Roman
387
p
À une autre époque,
soit celle où nous pouvions discuter librement sans masques et distanciations,
j’ai eu l’occasion de réaliser une superbe entrevue avec le romancier/historien
Hervé Gagnon. Loin d’être « ésotérique » comme certaines personnes en
mal de classement peuvent le prétendre, l’auteur se passionne pour l’histoire
en général ainsi que ses secrets ( Le talisman de Nergal, Damné, Vérité) et le
Montréal d’autrefois. Faisant presque l’objet d’un culte outre-Atlantique, sa série
sur les cathares est un bijou de travail romanesque, ce deuxième tome sur la disparition
des Templiers suit en quelque sorte le même trajet. Lire du « Gagnon »,
nous plonge dans l’univers chevaleresque, celui des mystères et des passes d’armes
bien avant Les trois mousquetaires, avec un je ne sais quoi de violent parfois
sinistre. En plus, d’une trame romancière impeccable qu’il est particulièrement
difficile de déboulonner, la recherche historique de premier plan nous apporte
aussi son lot d’expressions savoureuses : « Par les vieilles couilles
molles de Joseph, n’y a-t-il donc rien de vrai ».
Sauver
l’honneur
Dans cette suite et fin
nous le pensons bien, le valeureux chevalier , gardien de bien des secrets Hughes
de Malemort affronte son destin. Quand les ennemis du Temple lui demandent de s’abjurer
ou mourir, il choisira bien entendu la vie, tout en poursuivant un dangereux chemin.
Plus qu’une figure sympathique, ce vieux routier des croisades qui aurait pu
être un grognard de Napoléon n’a pas dit son dernier mot. Sachant que l’édifice
s’écroule il partira sur la piste de la pierre philosophale, avec de vieux
complices qui en ont vu d’autres. Dans l’esprit
Duval adoubé d’un Pau Féval, l’auteur mêle les intrigues, avec une bonne dose
de frisson et de courses poursuites tout à fait palpitantes. La littérature d’aventures
dans tout ce qu’il y a de meilleur !
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