La petite famille d’antan
Un
papa, une maman
Une
famille formidable ( la mienne)
Par
Florence Cestac
Dargaud
52
p
Ah cette chère Florence. De : Changement d’herbage réjouit les veaux (une BD à offrir à tous ceux et celles qui ont vécu une séparation),
en passant par : Du sable dans le maillot,
La vie en rose et Un amour exemplaire en tandem avec Daniel Pennac,
Florence Cestac,
cette grande dame de la bande dessinée est un joyau qui fait rire et pleurer. Avec : un papa, une maman, elle clôt sa trilogie, son histoire de petite fille jusqu’à son entrée à Futuropolis, en dressant un portait parfois acide de ce que fut le noyau familial des « Trente glorieuses ». Autour du papa autoritaire et pas très affectueux, « Si je me suis marié, c’est pour me faire servir », nous trouvons la maman : Camille.
Douce, affectueuse, elle résout tous les problèmes
domestiques, se fait confidente, cache bien des malheurs, surtout quand son
mari quitte le nid pour quelque temps avec sa maitresse et les petiots qui
suivent la vague.
Que
de souvenirs.
Si vous avez un peu plus de cinquante ans, vous allez reconnaitre certains travers de cette société qui s’oscillait entre le conformisme et la modernité qui allait sous peu frapper à la porte. Si le père se demande ce que peut bien faire sa fille « avec cet asticot mal coiffé », la douce Camille, au courant de tout, réponds que « c’est juste un copain ». De la génération de 1968 dont elle est issue, Florence dresse de merveilleux portraits, parfois insouciants d’une autre génération, du moins pour un instant qui ne sortira pas, des grandes écoles, ou du moule classique des années d’après-guerre.
Nous
aimons Florence pour ce qu’elle est : intuitive, psychologue du quotidien,
sociologue des mœurs et du temps qui passe, bref, nous en miniature. N’hésitez
pas, Florence est un bonheur qui se partage !
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