Hollywood selon Tarantino

 

                                                                    


Il était une fois Hollywood

De Quentin Tarantino

Fayard

410 p

Cordonnier mal chaussé, c’est tout récemment que j’ai regardé le film de Quentin Tarantino 

                                                 


après avoir lu son livre. Loin d’être une novélisation, Il était une fois Hollywood Est à l’image du réalisateur. Truculent, allant parfois dans tous les sens, et loin d’être superficiel, ce roman, qui contient sa part d’imaginaire ainsi que de potins sur un Hollywood, quelque peu disparu reste particulièrement intéressant pour les amateurs et amatrices du 7e art. Très bien traduit, l’aspect franchouillard a été évité, nous plongeons dans une époque assez trouble. En 1969, Rick Dalton (Leonardo Di Caprio)

                                               


 dans le film) est un acteur dont la carrière est sur une pente savonneuse. Sans jamais avoir atteint le statut de vedette, et vous en verrez défiler un «  sacré paquet », il fut de tous les films d’action. Homme dur à l’image de l’iconique John Wayne, son statut est remplacé par celui d’acteurs qui incarnent la mouvance militante des années 70. À ses côtés, nous trouvons son copain, ami de toujours : Cliff Booth (Brad Pitt). 

                                                            


Personnage au passé trouble, héros médaillé pendant Seconde guerre mondiale dans le Pacifique, sa carrière, souvent dans l’ombre, fut en quelque sorte une réussite. Au fil des chapitres, nous suivons nos deux «  héros », appréhendant le changement et essayant tant bien que mal, selon l’avis d’un puissant producteur, de remonter la pente. À l’autre bout du spectre (pas de jeux de mots), vous allez croiser: Roman Polanski, en pleine gloire, sa belle épouse Sharon Tate et bien entendu, l’illuminé et très dangereux Charles Manson qui rêve d’une carrière de chanteur rock..

Disons-le, Quentin Tarantino n’est pas Tennessee Williams. Son style parfois brouillon vous perdra parfois, mais il a du charisme. Les coups de griffes ne manquent pas, les portraits hollywoodiens sont tracés à l’acide et l’intrigue finira de façon assez sanglante. Une particularité inventive qui s’adresse avant tout, aux cinéphiles.

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