Inoubliable

 

                                                               


Les Misérables

Fantine

L’hermenier/ Lokky&Siamh/ Parada

Jungle pépites

Les Misérables

Cossette

Jungle pépites

71 p

«  Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus; tant que dans certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles». Victor Hugo (1862).

Cette introduction immortelle de la même manière que son roman Les Misérables fut prophétique. Plus de 150 ans après, il y a toujours des déshérités, de l’injustice et de l’incompréhension. 

                                                         


Grâce à mes parents, j’ai lu et relu Victor Hugo à des âges différents et sans cesse, ce furent les mêmes questionnements. Comme l’écrit si bien Max l’Hermenier en préface, «Merci à Victor Hugo d’avoir écrit cette pépite intemporelle de la littérature française». 

                                                             


Pour apprivoiser cette sombre histoire humaine où s’entrechoquent la vengeance, la rédemption ainsi que les fracas d’une révolution, les deux tomes de cette bande dessinée sont une judicieuse introduction, avant de se plonger dans le roman évidemment. Respectant les codes et certains dialogues, ce quatuor nous fait revivre tout en contraste, couleurs, et soucis du détail, la vie de Jean Valjean (le forçat) devenu Mr Madeleine, Javert, le policer implacable ou s’imbriquera la vie de Fantine et de sa petite Cosette.

                                                      


 Honteux sont les Thénardiers qui abusèrent de la bonté d’une mère qui y perdra malheureusement la vie. Par Jean Valjean condamné au bagne pour avoir volé un pain, c’est tout le système carcéral que dénonce l’auteur, soit celui des privilèges, de la rigidité du droit et ces pauvres laissés à eux — mêmes.

                                           


 Dans cette saga, nous trouvons mille et un enseignements et ce n’est pas pour rien qu’un collectif de professeurs a préparé en fin d’histoire, un carnet questionnaire intelligemment conçu. Victor Hugo, toujours aussi moderne!

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