Les débuts d’une légende

 

                                                                     


Buck Danny

le pilote à l’aile brisée

Tome 1

Dupuis 48 p

Tout récemment, le monde de la bande dessinée s’est enflammé. Nous apprenions que Delaf (Marc Lafontaine) co-créateur des Nombrils allait redémarrer le personnage de Gaston Lagaffe. Avant de tirer sur le pianiste ou le dessinateur dans le cas présent, attendons de voir, parce que les continuations ou reprises sont légion. Songeons à Astérix, Blake et Mortimer, Tanguy et Laverdure et dans le cas présent, le célèbre pilote Buck Danny. Créée par le tandem Hubinon/Charlier en 1947 (40 histoires), la légende ne s’est pas éteinte puisqu’une dizaine de scénaristes/dessinateurs ont repris le flambeau avec un certain succès ainsi qu’un brin de nostalgie pour rester dans le ton. Le décor demeure assez simple, les combats aériens juste à point et les récits forment des miniatures qui permettent à moult générations de redécouvrir les aventures de Buck Danny avec ses complices.


                                                       


Nous étions en 1942

Avec : Le pilote à l’aile brisée, le duo Yann/Guiseppe De Luca, revisite, en quelque sorte, le passé du pilote. Dans un format on ne peut plus traditionnel, Buck est en permission et nous apprenons la mort de son père. Avec son petit frère (Microbe) qui boit littéralement les exploits de son grand frère, nous faisons un bon dans le passé. Il voulait devenir aviateur, mais son père le voyait ingénieur, sans oublier que la grande dépression des années 30 offrait peu de perspectives, puisqu’il fallait d’abord se nourrir et assurer la survie de la famille. 

                                                             


Du passé au présent, Buck Danny est appelé au cœur du Pacifique. Après des combats épiques, les passionnés d’aviation vont en avoir pour la lecture, notre héros abattu est fait captif, par les Japonais, puis emprisonné dans un sous-marin. Bien entendu, il réussira à s’évader et sauver, par le fait même, son porte — avion d’une mort certaine. Le graphisme est tout à fait dans le ton des aérateurs, les scènes d’action ne manquent pas et ces quelques bribes du passé nous éclairent sur la genèse du pilote. En conclusion, ce fut très agréable et de plus jeunes, trouveront de quoi rêver un peu, comme nous le fîmes, il y a bien longtemps!

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