Wild West : prise II

 

                                                          


Wild West

Jacques Lamontagne

Dessins et couleurs

Thierry Gloris

Scénario

Scalpsen série

Tome 3

Dupuis

48 p

Le Festival de BD qui se tenait sur la rue Saint-Denis à Montréal la fin de semaine dernière fut un véritable succès. Des tentes à perte de vue, des petites familles joyeuses et combien de passionnés (homme et femmes), dont une importante majorité de compatriotes français exilés sur le Plateau Mont-Royal. Après deux années de pandémie ainsi que de restriction, nous pouvions enfin obtenir la dédicace tant attendue et discuter avec ces artistes au grand cœur. Des vedettes il avait tel : Pascal Colpron : Mort et déterré (Dupuis) sincère stakhanoviste du dessin imaginatif tout comme Denis Rodier pour : La bombe ( Glénat)  un monument, le tandem Viau/Duguay avec les aventures de de MacGuffin/Alan Smithee : Palomar mi-Amor (Éditions du tiroir) et bien entendu, le styliste Jacques Lamontagne pour Wild West.

C’est avec la série Druides que j’ai rencontré le sympathique Jacques Lamontagne. Fin connaisseur de l’œuvre de Disney ainsi que de «  fantasy» connut un succès presque immédiat, loin de la forêt des Carnutes de notre ami Panoramix, créateur de la plus célèbre des potions magiques. Avec Wild West, lui et son complice, le scénariste Thierry Gloris, «  un duo soudé et bien huilé» selon l’ami Lamontagne, nous sommes dans un autre monde et bien supérieur aux druides, comme nous lui avons gentiment mentionné sans minimiser son exercice.

                                                                  


Après une ronde de constantes dédicaces, nous avons discuté de son travail. Wild West, c’est l’univers de Sergio Leone, l’Ouest mythique qui disparaît» : «  Un peu, mais, nous sommes beaucoup plus proche de la série américaine Deadwood qui se passe en 1870. 

                                                 


C’est la loi de la jungle, la construction du chemin de fer s’intensifie, peu importe ce que cela va coûter en vie». Comme votre héros Wild Bill Hickok qui doit maintenir l’ordre : «  J’ai effectivement accumulé des rayons entiers de documentation et j’ai aussi l’aide précieuse de mon ami Jean — Pierre Vallet, historien et fou de western».

                                                            


C’est un travail colossal de précision : «  Il faut faire évidemment très attention. Que ce soit les selles pour la cavalerie, les colts, le mode de vie, tout est scrupuleusement détaillé, même si nous nous permettons certaines libertés».

Comme l’arrivée du futur shérif Bass Reeves, esclave devenu libre : «  Tout à fait. Il était intéressant de faire découvrir ce personnage hors norme avant qu’il ne se métamorphose une vedette».

                                                        


Et puis, au détour, un tueur en série : «  Oui, il faut sortir des sentiers battus, prendre le lecteur à contre-pied, bref, le surprendre»

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